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DESCRIPTION DU SPECTACLEUParti de l’idée d’écrire un roman sur les relations mère-fils, Boris Vian finit par mettre en scènedans « L’arrache-cœur », entre comique et humour noir, les différentes manières avec lesquellesnotre société opprime la joie de vivre et la capacité d’aimer en transformant l’instinct maternelen comportement animal. Dans un crescendo de situations comiques et paradoxales,« L’arrache-cœur » décrit en termes plus que jamais actuels, le mal de vivre et la difficulté desrelations entre les êtres humains. C’est l’histoire de nos désirs, où chaque amour cache de lahaine, où les hommes rêvent de bateaux et les femmes de murailles.Le désir de travailler sur une adaptation théâtrale de « L’arrache-cœur » naît essentiellement dudésir de divulguer l’œuvre de Vian. L’objectif est de mettre en scène une histoire extrême etpourtant crédible, en recréant dans un espace théâtral le monde où vit Clémentine, personnagedrôle, inquiétant, délirant et aveuglément capable d’insolites atrocités: un monde qui estfondamentalement enfantin, car Boris Vian au fond n’est autre que l’âme encore pure et immunede l’enfance. Clémentine commet des horreurs car, comme une enfant, elle se laisse dépasser parses peurs et ses désirs.Le spectacle est donc un voyage dans le roman de Vian raconté du point de vue deClémentine, cette mère qui se laisse facilement emporter par ses inquiétudes et imagine toutesles catastrophes plus absurdes qui pourraient blesser ses enfants à mort « pour les prévenir »,sans se « complaire dans ces évocations sanglantes », ou du moins l’espère-t-elle … En seconvainquant qu’elle pourra les empêcher de grandir et les protéger complètement du mal, ellefinit en fait par être dupe de sa propre imagination, et, paradoxalement, plus son délire est grand,plus elle se rapproche du bonheur. Elle pense l’impensable et rend vraisemblablel’invraisemblable en construisant, tout au long du spectacle, les petites cages dans lesquelles elleenfermera ses enfants et grâce auxquelles ses angoisses s’évanouiront complètement.La pièce est structurée en plusieurs scènes dans lesquelles les enfants jouent seuls etprononcent des formules magiques, pendant que Clémentine s’inquiète, cherche des solutions,s’acharne sur sa bonne comme sur un « Schmürz », se confie à Jacquemort et répond auxincertitudes qu’il ose lui soumettre.Jacquemort, protagoniste du roman de Vian n’est dans la pièce qu’une présence vide,immobile, tour à tour rassurante et effrayante. En quête d’une âme, l’ombre de Jacquemortécoute Clémentine, interroge les jumeaux, s’inquiète du délire de Clémentine et pourtant procurele matériel nécessaire à enfermer les enfants.Les dialogues de Joël, Noël et Citroën, joueurs, innocents, magiques, nous transportent dans lemonde de l’enfance dans lequel la peur n’a pas sa place et où voler dans le ciel sans ailes est unesimple affaire quotidienne.Toutes ces scènes qui alternent pensées solitaires de Clémentine, dialogue avec Jacquemort etmagie enfantine contribuent à recréer le tragicomique, l’humour et la beauté du roman de Vian.DESCRIPTION DU SPECTACLE
Parti de l’idée d’écrire un roman sur les relations mère-fils, Boris Vian finit par mettre en scène dans « L’arrache-cœur », entre comique et humour noir, les différentes manières avec lesquelles notre société opprime la joie de vivre et la capacité d’aimer en transformant l’instinct maternel en comportement animal. Dans un crescendo de situations comiques et paradoxales,« L’arrache-cœur » décrit en termes plus que jamais actuels, le mal de vivre et la difficulté des relations entre les êtres humains. C’est l’histoire de nos désirs, où chaque amour cache de la haine, où les hommes rêvent de bateaux et les femmes de murailles.
Le désir de travailler sur une adaptation théâtrale de « L’arrache-cœur » naît essentiellement du désir de divulguer l’œuvre de Vian. L’objectif est de mettre en scène une histoire extrême et pourtant crédible, en recréant dans un espace théâtral le monde où vit Clémentine, personnage drôle, inquiétant, délirant et aveuglément capable d’insolites atrocités : un monde qui est fondamentalement enfantin, car Boris Vian au fond n’est autre que l’âme encore pure et immune de l’enfance. Clémentine commet des horreurs car, comme une enfant, elle se laisse dépasser par ses peurs et ses désirs.
Le spectacle est donc un voyage dans le roman de Vian raconté du point de vue de Clémentine, cette mère qui se laisse facilement emporter par ses inquiétudes et imagine toutes les catastrophes plus absurdes qui pourraient blesser ses enfants à mort « pour les prévenir », sans se « complaire dans ces évocations sanglantes », ou du moins l’espère-t-elle … En se convainquant qu’elle pourra les empêcher de grandir et les protéger complètement du mal, elle finit en fait par être dupe de sa propre imagination, et, paradoxalement, plus son délire est grand, plus elle se rapproche du bonheur. Elle pense l’impensable et rend vraisemblable l’invraisemblable en construisant, tout au long du spectacle, les petites cages dans lesquelles elle enfermera ses enfants et grâce auxquelles ses angoisses s’évanouiront complètement.
La pièce est structurée en plusieurs scènes dans lesquelles les enfants jouent seuls et prononcent des formules magiques, pendant que Clémentine s’inquiète, cherche des solutions, s’acharne sur sa bonne comme sur un « Schmürz », se confie à Jacquemort et répond aux incertitudes qu’il ose lui soumettre.
Jacquemort, protagoniste du roman de Vian n’est dans la pièce qu’une présence vide, immobile, tour à tour rassurante et effrayante. En quête d’une âme, l’ombre de Jacquemort écoute Clémentine, interroge les jumeaux, s’inquiète du délire de Clémentine et pourtant procure le matériel nécessaire à enfermer les enfants.
Les dialogues de Joël, Noël et Citroën, joueurs, innocents, magiques, nous transportent dans le monde de l’enfance dans lequel la peur n’a pas sa place et où voler dans le ciel sans ailes est une simple affaire quotidienne.
Toutes ces scènes qui alternent pensées solitaires de Clémentine, dialogue avec Jacquemort et magie enfantine contribuent à recréer le tragicomique, l’humour et la beauté du roman de Vian.
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a dit un Ange (La Source blanche, Patrice Van Eersel)...
Ce qui est assez amusant de la part de l'ëtre le plus éthéré qui soit !
Le bagua est l'art par lequel je fais voeu de lourdeur, d'appesantissement, d'enracinement enfin, et celui-ci s'arrache au prix d'un rythme quotidien. Un mois que je ne me suis pas entraînée, les chevilles se sont verrouillées, les tendons d'Achille rétractés, les muscles fondus et raccourcis, mes pieds qui ne touchent plus terre lorsqu'ils se posent... La vieillesse m'a rattrapée.
Quel effort à fournir de nouveau pour réinstaller la fraîcheur en moi ! Mais je sais par quelles étapes il me faut passer. Cela m'est familier. Reconquérir la fluidité de l'énergie, la souple longueur des muscles, la lourdeur assurée de mes pas. Ah !
Je lis aussi que les arts martiaux sont une sorte de gymnosophie, mot un peu effrayant dont je ne trouve pas la définition... J'en déduis le sens : "sagesse atteinte par la mise en mouvement du corps" ? En tout cas, on devine que c'est par la perception de son être corporel, de son potentiel et de son épanouissement que l'on peut prétendre à une compréhension plus subtile - voire spirituelle - du monde.
La sensation du Ciel passe d'abord par celle de la Terre dont nous sommes tirés. Le Bagua, comme une prière par le corps.
Un grand écart, entre Ciel et Terre...
Ah !! je vous ai entendu !! Qui a dit que c'était une question d'âge ?? Les jeunes aussi le peuvent ! ET c'est pas nécessaire d'être Chinois !!
Hommage à Tom !
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