• Pékin reptilien

    Parce que Pékin est un monstre en gestation... Un dragon en mue, se transformant sans fin, glouton, autophage, qui se digère et se consume... se consomme. Et dans les cendres que reste-t-il ? Une ville qui fait peau neuve.
  • Pékin tracé  Pékin tracé  Pékin tracé

    Pékin tracé  Pékin tracé  Pékin tracé


    votre commentaire
  • 电线


    votre commentaire
  • face au nord


    votre commentaire
  • depuis la porte nord

    Depuis la porte Nord  Depuis la porte Nord

    Depuis la porte Nord  Depuis la porte Nord  Depuis la porte Nord

    Depuis la porte Nord  Depuis la porte Nord


    1 commentaire
  • C'est dire si les travaux traînent et voient défiler les saisons !

    ET que le métal prenne fleur

    Que le métal prenne fleur !

    votre commentaire
  • Chaoyang lu, la contorsionniste


    La rue acrobate


    la rue en longue mutation, la peau qui meurt et change chaque semaine, et dont le grain ne se fixe jamais. Qui sort de sous le bitume des surprises nouvelles, tiens qu'est-ce qui a poussé de nouveau cette fois-ci ? Et ça va trop vite, et plus ça pousse et plus ça me chagrine, parce que je n'aime pas cette botanique de l'anti-vie. Tandis que la pierre se projette, monte, aspirée par l'orgueil et l'ambition, je sens la vie reculer. L'instablilité du ciment et du goudron, les hommes-fourmis, casqués dans la poussière. Je vois ces dizaines d'échoppes, de ces petits restaurants affreusement vilains et sales mais dont la cuisine et l'acceuil sont empreints d'une saveur authentique, toutes ces petits cubes de mémoire, de Chine vraie, bordés par la route flambant neuve... Le contraste fera-t-il long feu ? Le bras de fer entre l'hier et le demain, entre le vrai et le faux. Le goudron vomissant de nouvelles structures.

    会杂技的路 * Rue contorsionnisteLa fatigue et l'excitation de marcher sur ces terrains mouvants, en bouleversement. En constant évanouissement.


     



    et le ciment qui tend ses pauvres voiles...






    J'ai peur que la modernité ne saisisse et étrangle l'humanité de ma vie. Où faudra-t-il se retrancher pour échapper à cette gangrène, à cette haleine acide, qui brûle et épouvante le ciel lui-même?



    Pékin du 6e cercle, de la 6e ceinture. Du 6e non-sens.


    votre commentaire
  •  

    Beimen Voiles

    ... Pourquoi j'aime Pékin ? Parce que j'ai adoré l'Afrique... J'ai raffolé de sa pauvreté, de sa saleté, ses odeurs douteuses, sa sponténéité, sa beauté non-voulue, faite d'un fratras de sons, d'un tohu bohu de couleurs, de cet ensemble un peu dément qui, par je ne sais quelle magie, constitue une ouverture sur le rêve, sur tous les possibles. Pékin entre deux eaux, courant si vite qu'elle en oublie son terreau, qu'elle en oublie d'où elle vient. Une course-poursuite en vérité, cherchant précisément à détruite d'où elle vient, une course contre elle-même, contre son propre passé. En définitive, une course en dépit du bon sens, une course d'effondrement, une fuite de tous ses trésors. Alors, oui, j'aime l'Afrique de Pékin, car c'est la vérité restée de la Chine.       

    votre commentaire
  • larmes pierre

    Pékin pleure ses pierres. Et ça fait des tas. Un dégât de larmes.

    votre commentaire
  • Shilipu

     

    à fleur de pierre...
     


    His life began amidst the parapets of the city, the aging stone carvings drawn and refined from the beginnings of the coalescent chaos. Beyond it was the green and refreshing forests and lawns he had seen but still only knew as rumor.

    Whose monuments were these pillars in circular squares? Whose monuments to the forgotten moments when shouts and debris littered the streets, when the smoke of emotional sloganeering rose from burning barricades?

    He walked these streets with their dull and disagreeable doorways, walked among the crowds like vapor through the sidewalk vents, walked through the city whose heartbeat was the clicky-clack of computer keys and the grinding wheels of failing industries.

    Rigor mortis had long ago set in but where else would an archeologist go but along the sclerotic arteries that grid the routes where trash was collected and burned?

    He could sense his own withering death in the decay and corruption of the abandoned warehouses, in the vacant tenements where not even the hopeless sheltered.

    He could sense his own withering death in the tattooed tombstones blossoming like prophecy on his skin.

    He could sense his own withering death in the crumbling stone flowers whose dust fell like dry snow from the facades of once contemporary lives, from the once promising and confident commerce of continuity.

    He could sense his own withering death turned to stone, huddled in the dark entryway to history.

     

     

     




    Ö à l'image, VARAN aux mots


    votre commentaire